dimanche 22 mars 2009

Présentation du blog

Bienvenue sur mon Blog !!!!

Je vais commencer par me présenter : je m’appelle Gaëlle, j’ai 21 ans et je suis étudiante en Master 1er année Direction Entreprise Métiers du Conseil à l'Université du Littoral de Boulogne-sur-Mer. Dans le cadre de mes cours d'introduction aux métiers du conseil, je dois créer un blog sur un thème libre. J'ai alors choisis le Kitesurf.



Pourquoi ce choix ?

Ma sœur marine pratique ce sport nautique et je trouve que c'est une belle passion mais je n'y connais pas grand chose en la matière. La création de ce blog me permettra alors de mieux connaitre la discipline. Pour cela, je vais m’improviser comme journaliste : poser des questions, prise de photos, recherches internet, découverte du matériel, des règles, etc…

Ma sœur sur son spot, la plage de petit-fort-Philippe, prête pour la navigation :








Afin de vous présenter au mieux le Kitesurf, j’ai organisé le blog en plusieurs rubriques :

1- Présentation du blog
2- Présentation et origine du sport
3- Lexi-Kite
4- L’équipement
5- Les conditions nécessaires pour la pratique du Kitesurf
6- Codes et règles de navigation
7- Sécurité
8- Les styles de navigation
9- Les styles de figure
10- La Kite Attitude
11- Le Pass’Kite
12- Les marques autour du Kitesurf
13- Les compétitions
14- La presse autour du Kitesurf
15- Les magasins spécialisés Kitesurf/Windsurf dans la région
16- Le mot de fin.



N’hésitez pas à ajouter des commentaires pour des remarques, des avis perso, des améliorations du blog ou pour partager vos expériences…………

Gaëlle

Présentation et origine du sport

Présentation :

Le Kitesurf, c’est quoi ????

Flysurf, kitesurf, Kite, kiteboard, cerf-volant de traction… diverses appellations pour une même passion !!!!

Le kitesurf est un sport nautique de traction. Il consiste à glisser sur l’eau debout sur une planche de surf de taille réduite en étant tracté par un cerf-volant (kite en anglais) appelé aile.



Pour pratiquer le kitesurf en toute sécurité, il est indispensable de se former dans une école. Elle permettra alors d'acquérir les bases solides qui mèneront à l'autonomie.

Les EFK (Écoles Françaises de Kite) labellisée par la FFVL (Fédération Française de Vol Libre) sont donc les mieux à même de nous accompagner pour l’apprentissage du sport.




C’est un sport individuel qui se pratique en groupe.







Le Kitesurf est un sport très complet qui sollicite l’ensemble des muscles du corps et procure des sensations vraiment incroyables d’après les pratiquants : les Kitesurfeurs.

On peut commencer le Kitesurf à n’importe quel âge, l’apprentissage peut se faire dès l`âge de 8 ans jusqu`a 50, voir 60 ans.

Le kitesurfing suit une évolution permanente. Il devient de plus en plus populaire mais aussi de plus en plus sûr étant données les dernières avancées en matière de sécurité et en matière de conception des kites.


Il existe d'autres sports de traction à cerf-volant comme :

- le mountainboard : alternative terrestre au Kitesurf. Une planche façon gros skateboard.




- le kite buggy sur la terre, le sable :




- ou encore le snowkite sur la neige :






Origine :

Difficile d'établir l'origine exacte de sa création et de situer précisément son lieu de naissance, mais une chose est sure : la France semble avoir joué un rôle primordial.

Voici un petit historique qui retrace la naissance de ce sport avec quelques dates clés :

Milieu des années 80 : Les deux frères bretons Dominique et Bruno LEGAIGNOUX démarrent leurs travaux sur la navigation tractée par un cerf-volant. Quelques mois et quelques prototypes plus tard, naissent les ailes à boudins gonflables. En 1987, ils déposent le brevet de la première voile marine : la Wipi Cat, qui deviendra la Wipika. Ce système se présente sous la forme d'une voile simple surface tendue autour d'une armature en boudins gonflables, ce qui permet de flotter sur l'eau et de pouvoir en redécoller.

De l'autre côté de l'océan Atlantique, aux USA, Cory Roeseler met au point le Kiteski, sorte de ski nautique tracté par cerf-volant.


Pendant ce temps là, sur les plages ventées du Languedoc-Roussillon, entre Montpellier et Leucate, on se creuse les méninges pour améliorer ce matériel tout de même relativement instable.

1992 : Laurent Ness (qui sera en 1997 champion de France de char à cerf-volant) se fait tracter par un cerf-volant delta sur une planche de funboard de 2,60 m et rallie la plage de Carnon à La Grande Motte.


Milieu des années 90 : Manu Bertin entre en jeu. Champion de planche à voile, résidant à Hawaï., c’est là-bas qu’il adopte la nouvelle discipline, multiplie les essais, transforme ses prototypes… Au fil des ans, il réalise plusieurs "premières" qui contribuent largement à faire connaître le kitesurf : traversée de la Manche, de la Méditerranée, de l'Atlantique, invention de figures diverses et ride sur des vagues aussi célèbres que dangereuses...


Été 1996 : Rencontre de Laurent Ness et de Raphaël Salles, ancien champion international de windsurf et fondateur d'une des plus importantes marques de matériel de kitesurf : F-One.
Jusqu'à présent, on se contentait de glisser avec le vent. Laurent et Raphaël essaient de le remonter et mettent au point de nouveaux prototypes sur la base d'ailes Wipika.


1997 : Laurent Ness ouvre à Carnon la première école de kitesurf d'Europe. Raphaël Salles met au point les premières planches de kitesurf de série.

1998 : Le monitorat fédéral du kitesurf voit le jour. Il est instauré par la FFVL
La fièvre du kite s'empare des médias, entraînant dans son sillage de nouveaux et nombreux pratiquants.


2000 : Mise en place des premiers championnats internationaux.

2001 : Premier championnat de France organisé par la FFVL.

Janvier 2003 : Obtention par la FFVL de la délégation ministérielle de l'activité kite.


Aujourd'hui : la FFVL compte près de 9 000 licenciés kite et 85 écoles de kite. Elle a formé 258 moniteurs dont 155 BPJEPS.

Lexi-Kite

Comme bons nombres de sports, un vocabulaire spécial est utilisé dans le Kitesurf.

Voici une liste de mots associés de leurs définitions qui sont donc susceptibles d’être employés dans le sport :

Abattre : s’écarter de l’axe du vent et donc accélérer avant de partir au vent arrière.

Aérial : manœuvre qui consiste à s’appuyer sur une vague pour taper un saut au dessus d’elle.

Aile : désigne le cerf-volant, le moteur, qu’il soit de traction ou de delta de sport.

Aileron, fins : petite dérive qui se trouve sous la planche permettant de caper. L’aileron est en nombre variable, de 1 à 6 aileron(s,) et en longueur variable également, de 2 à 15cm de long.

Alizé : le vent idéal c'est-à-dire stable et régulier. Les alizée soufflent d’est en ouest, entre 10/15 nœuds en moyenne entre les parallèles 30° N et 30°S.

Amure : côté d’où vient le vent et par extension côté sur lequel on se trouve par rapport à la voile.

Anémomètre : outil qui permet de mesurer la vitesse du vent, en beaufort, en nœuds, en m/s…

Au vent… : côte au vent : côte sur laquelle souffle le vent qui vient de la mer (vent on-shore. Etre au vent d’un autre rider : être plus près du vent que lui.

Babord : côté gauche en langage marin.

Back : racine utilisée pour décrire toutes figures s’inscrivant dans un mouvement arrière.

Back-loop : rotation arrière complète, où les fesses sont au-dessus de la tête.

Barre : de contrôle ou de pilotage. Permet de manier avec précision en Kitesurf. Désigne aussi la zone de déferlement des vagues.

Beachstart : départ au bord de la plage. Technique qui consiste à partir dans peu d’eau, en position debout.

Beaufort : l’une des échelles qui désigne la force du vent.

Big Air : Saut très haut et très beau. Big air Contest : complète dans laquelle il est question de s’envoyer en l’air et être un super tricks.

Board : planche.

Body drag : Nage tractée. Consiste à se faire tirer par son aile dans l’eau et sans plache ou autre.

Bord (tirer un bord) : trajet rectiligne sans virer. On dit aussi run.

Border : mettre plus de puissance dans la voile en tirant sur la barre.

Bord d’attaque : partie de l’aile qui pénètre (qui attaque) le vent en premier. Le bord de fuite est situé à l’opposé.

Bord de fenêtre : extrémités de la fenêtre, là où l’aile n’a plus de puissance. Une aile qui a une grande fenêtre à toutes les chances d’offrir une bonne remonté au vent.

Boudins : structures gonflables d’une aile. Ils assurent la mise en forme de l’aile, du profil et sa flottabilité.

Bout de harnais : prononcer « boute ». Corde gainée de plastique, qui relie la barre ou les poignées au harnais ou chiken loop : le bout de harnais qui se fixe au harnais pour border et choquer.

Bridage (brides) : ensemble des fils qui équipent l’aile pour assurer le profil, la maniabilité. Au bout du bridage, on vient fixer les lignes qui relient la barre ou les poignées.

Caper : technique de navigation permettant de remonter le vent en plusieurs aller-retours entrecoupés de jibes (virages).

Carène : le dessous de la planche.

Carre : arête sur les bords de la planche qui permet de cranter. Carre backside, côté talons et carre front-side, côté orteil.

Channels : canaux situés sous la carêne de la planche.

Clapot : petites vaguelettes qui ne déferlent pas gênant la navigation.

Choquer : enlever de la puissance à l’aile en poussant sur la barre.

Concave : creux donné à la carêne pour, en général, augmenter l’aptitude à la vitesse de la planche.

Contest : compétition ; compète.

Cranter : appuyer sur les carres de la planche pour mieux remonter au vent ou préparer son saut.

Carver : c’est avoir de solides appuis sur l’eau en crantant à fond. Faire du carving.

Custom : planche sur mesure ou à l’unité par un shaper.

Deck : pont, dessus de la planche.

Depower : sécurité.

Deux fils : on dit une aile qui se pivote en « 2 fils » pour le différencier d’une aile « 4 fils ». Souvent transformable en 4 fils.

Droite : se dit d’une vague qui déroule de la droite vers la gauche lorsqu’on regarde vers le large.

Epoxy : résine qui entre dans la fabrication de la planche.

Expression session : démonstration ; tout le monde à l’eau pour montrer ce qu’il sait faire.

Extrados : face « extérieure » de l’aile lorsque celle-ci est mise en forme.

Fakie : avoir le pied d’appel derrière. Il faut d’abord déterminer si l’on est goofy ou régular.

Fenêtre de vent : ¼ de sphère dans laquelle évolue l’aile.

FFVL : Fédération Française de Vol Libre, qui a en charge le cerf-volant, la traction et le Kitesurf.

FFV : Fédération Française de Voile.

Flip: Loop, rotation.

Fins: prononcer « fine ». Voir aileron.

Footstrap : sangle fixée à la planche à l’aile d’inserts, qui permet de caler les pieds pour rendre plus précis le piotage du flotteur et pour garder la planche en contact lors des sauts. Se dit aussi « strap ».

Freeride : attitude nouvelle qui consiste à pratiquer essentiellement pour le plaisir, sans chercher la performance pure.

Freins : brides fixées sur la partie arrière d’une aile à caissons 4 fils, qui permettent de « casser » le profil arrière, donc de freiner l’aile.
Front : racine pour décrire toutes figures s’inscrivant dans un mouvement avant : ex : frontloop.

Gauche : se dit d’une vague qui déroule de la gauche vers la droite lorsqu’on regarde vers le large.

Gaufre : méchante gamelle.

Glassy : surface de l’eau lorsqu’elle est rigoureusement plate, se dit aussi d’une vague glassy, parfaite.

Goofy : pied droit devant.

Graber : technique consistant à saisir une partie de la planche avec la main pendant le suat. Déclinable en de nombreuses variantes.

Gréer : préparer l’aile à décoller.

Harnais : sorte de baudrier destiné à soulager le travail des bras et du dos. La barre de contrôle est équipée d’un bout en boucle qui l’on accroche au crochet du harnais.

Heat : manche dans une compétition.

Intrados : face intérieure de l’aile.

Jibe : virage en gardant la planche au planing pour changer de bord.

Jump, saut : l’essence même du kitesurf qui permet sans l’aile de la vague et sans beaucoup de vent.

Kiteski : matériel constitué de skis nautiques, d’un cerf-volant à structure rigide redécollable à l’aide d’une barre associés à un rembobineur/frein à disque.

Largue : allure ¾ arrière, plus près du travers que du vent arrière.

Lattes : se dit aussi de tous les boudins gonflables sauf du bord d’attaque.

Leash : « laisse » qui relie la planche au rider pour ne pas perdre son flotteur.

Lift, Rocker : courbe de la planche vue de profil.

Lofer : se rapprocher de l’axe du vent et donc ralentir.

Loop : rotation complète en l’air, en avant (front-loop) ou en arrière (backloop).
Nez, nose : avant de la planche.

Nœud : l’une des échelles qui désignent la force du vent, 1 nœud = 1 mile marin/s = 1,852 m/s.

Off-shore : vent perpendiculaire à l plage, qui vient de la terre et qui pousse au large. Interdit de sortir en Kitesurf.

On-shore : vent perpendiculaire à la plage, qui vient du large et qui pousse vers la côte. Difficile de débuter avec cette orientation.

Oreille : c’est l’extrémité de l’aile.

Pad : empiècement de mousse sur la planche dont le rôle est de servir d’antidérapant confortable.

Planing (ou planer) : la planche déjauge en glissant sur la surface de l’eau.
Pré-lignes : ce sont les départs de lignes qui partent de la barre.

Quatre fils : se dit d’une aile qui se pilote en « 4lignes » ou en « 4 fils ».

Rail : les bonds (ou les flancs) de la planche. Leur forme et leur position déterminent les réactions de la board, dans les virages notamment.

Regular : pied gauche en avant.

Rider : Kitesurfeur.

Rocker : cintre de la planche, généralement décomposé en rocker avant (scoop) et rocker arrière (lift).

Rookie : petit nouveau dans la compétition.

Run : trajet rectiligne, en général sur un bord et de préférence au taquet.

Sandwich : matériau léger et haut de gamme dont sont faites certaines boards.

Scoop : cintre avant (ou spatule) de la planche.

Session : séance de Kitesurf, en compétition ou non.

Shaka : signe de la main distinctif à tous les glisseurs de la planète. Pouce et oriculaire tendus, les trois autres doigts sont repliés contre la paume.

Shape : forme. Aspect extérieur de la planche, que le shaper donne au pain de mousse à coups de ponceuse.

Shorebreak : vague qui vient casser très près de la plage, voir sur le sable (beachbreak). Pas facile à passer avant de pouvoir mettre les pieds sur la planche.
Side : un vent side est idéal pour débuter.

Side-shore : vent parallèle à la plage. Compositions de ces différentes orientations.

Side-off: vent diagonal sortant.

Side-on: vent diagonal rentrant.

Sous le vent : côté sur laquelle soufflent les vents de terre (off-shore). Par opposition au vent : côte sur laquelle soufflent les vents qui viennent du large (on shore).

Spot : Lieu de pratique, en général le meilleur du monde pour celui qui l’a découvert.

Surfrider Foundation : association mondiale qui s’est fixée comme cheval de bataille la protection des littoraux et la prise de conscience pour tous les riders de la terre de l’importance de préserver,nos côtes propres et saines.

Surtoiler : lorsque la surface que l’on utilise est trop importante pour le rider. On dit être surtoilé.

Swell, Houle : générateur de vagues dès qu’il rencontre des fonds peu profonds.

Switch Stance : Fakie.

Tail : partie la plus arrière de la planche. Sa forme détermine certaines réactions de la planche. Par opposition au nose.

Tête d’alouette : nœud magique, très simple, grâce auquel on connecte les fils à l’aile.

Thermique : vent déterminé par la différence de température entre la mer et la terre.

Tri-fin : planche à trois ailerons.

Tricks : figures ou manœuvres.

Twin tip : Planche très utilisée en Kite qui permet d’éviter le jibe. C’est une planche symétrique à tout point de vue.

Volume : exprimé en litre, il donne un aperçu de la flottabilité de la planche. On n’utilise que très peu cette notion en Kitesurf, on privilégie la glisse.
Waterstart : départ assis dans l’eau, soit lorsque l’on débute ou après une gamelle au large quand on n’a pas pied.

Zénith : extrémité haute de la fenêtre (au dessus de la tête) où l’aile ne développe peu ou pas de puissance.

Les équipements

- L’aile (ou Kite):

L’aile est dirigée par une barre, elle-même rattachée grâce à un harnais au Kitesurfeur. Ce dernier oriente la barre à laquelle sont en général fixées quatre ou cinq lignes d'environ 25/30 mètres de long, de façon à assurer la traction et la direction de l'ensemble.

Grâce à elle, les pratiquants de ce sport peuvent faire des sauts allant parfois jusqu'à 20 mètres au-dessus de l'eau.

La surface de l’aile se situe généralement entre 5/7m² pour des vents forts et 18/20m² pour des vents paresseux, même si des ailes de 50 m² ont aussi été expérimentées.

On doit aussi prendre en considération le poids de la personne : plus le poids d’une personne est élevé, plus le Kite sera grand puisqu’il doit développer une puissance plus grande pour pouvoir entraîner.

Il existe deux grands types d'ailes :

• Les ailes à caissons :

Ces ailes souples sont inspirées du parapente. Les caissons de l'aile se gonflent naturellement. Les ailes à caissons sont davantage utilisées pour la traction terrestre (tel que pour le buggy). Ce type d'aile est généralement plus rapide à gréer* parce qu'il ne nécessite pas de gonflage. Il existe aussi dans ce type d’ailes les ailes "twin skin", qui se gonflent grâce à une fermeture qui laisse entrer l'air. Ces ailes autorisent le redécollage sur l'eau de manière très simple.

voici une aile à caisson :





• Les ailes à boudin ou ailes gonflables :

Découlant du brevet international déposé par les frères LEGAIGNOUX. Le principe consiste en une structure gonflable à l'aide d'une pompe, qui modèle le profil de l'aile et lui permet de redécoller de l'eau.



Il en existe aujourd'hui trois types :

- en forme d'arche

- les ailes plates: nommées ainsi en raison de leur allure. Elles permettent notamment une plus grande sécurité, grâce à une possibilité très importante de réduction de la puissance. Pour ce faire, les ailes plates disposent généralement d'un grand border-choquer*. Il suffit de pousser la ligne pour réduire instantanément la traction. Ce type d’aile est le plus couramment utilisé.

- les hybrides : qui sont un intermédiaire entre aile plate et aile en arche. Une aile hybride a une forme classique en C, mais utilise un bridage se rapprochant d'une aile plate, pour un depower* plus important.

Les kites (ailes) sont assez chers, mais le prix dépend de la marque et de la taille de l’aile. Il y a une très grande gamme de modèles, et c`est pour ça qu`il vaut mieux se renseigner avant d`acheter le matos. Les prix de kites de taille moyenne et marque assez connue sont à partir de 500 Euros et peuvent atteindre les 1000 Euros et plus encore.

Ici ma sœur avec son aile plate à boudins :




- La barre et ses lignes :

La barre est la partie avec laquelle le Kitesurfeur contrôle les mouvements et la puissance de l'aile. On y attache, sur cette barre, 2 ou 4 lignes.

Le plus souvent, nous sommes en présence de 4 lignes : 2 lignes avant pour réguler la puissance en jouant sur l’angle d’incidence de l’aile et 2 lignes arrière pour la direction et le contrôle.

Sur les nouvelles ailes, on trouve généralement une 5e ligne utilisée pour améliorer la sécurité et le contrôle de l'aile.

La longueur moyenne des lignes est d’environ 25 à 30 mètres.

Un système de sécurité permet, en cas d'urgence, de se désolidariser de l'aile.

Le réglage de la longueur des avants est fixe, alors que celui des arrières a justement vocation à être sans cesse modulé en cours de navigation en tirant ou poussant la barre.

Il faut bien comprendre que l'incidence de l'aile est fonction de la longueur des lignes avant par rapport aux arrières. Il serait en effet évidemment inutile de raccourcir les avants si on fait de même avec les arrières dans le même temps.
Lorsqu'on raccourcit les avants ou allonge les arrières, on dit alors que l'aile devient piqueuse. Dans le cas contraire, on dit que l'aile devient cabreuse.




Sur cette photo, ma sœur, toujours, avec sa barre et ses lignes. A gauche de la barre Nous pouvons apercevoir un repère rouge, repère qui permet de ne pas inverser le sens de la barre et de ses lignes :





- La planche :

Les premières planches utilisées pour le kitesurf furent des planches de windsurf.

Le windsurf :



Mais rapidement la taille des planches s'est raccourcie jusqu'à atteindre une longueur d’environ 1m35/1m40 en moyenne et une largeur d’environ de 39cm en moyenne.

Leur forme a également évolué pour se rapprocher davantage de celle des planches de wakeboard.

Le wakeboard :




Il existe 2 types de planches :


- Les planches directionnelles :

Elles sont utilisées pour les vagues ou la vitesse. Historiquement liées au surf, elles sont assez épaisses et nécessitent une rotation de la planche à chaque virage et le changement des pieds dans les foot-straps. Les planches directionnelles, comme les planches de surf, ont soit un seul soit trois ailerons, situés à l'arrière de la planche, d'une longueur pouvant atteindre 20 cm.


- Les planches bidirectionnelles, appelées également twin-tips ou TT :

Voici la planche de ma sœur, planche bidirectionnelle :







Elles sont destinées au Freestyle Elles sont quant à elles plutôt issues du monde du wakeboard.

Elles sont souvent parfaitement symétriques et beaucoup plus fines.

Elles permettent de tourner sans devoir déplacer les pieds des foot-straps.

Les twin-tips ont généralement 4 ailerons (1 aileron à chaque coin de la planche) d'une taille allant de 3 à 7 cm.

Les twin-tips sont aussi souvent munies d'une poignée au centre de la planche.
Celle-ci était à l'origine destinée au transport de la planche, puis la poignée est vite devenue un accessoire utile au Freestyle, notamment pour les sauts pendant lesquels le Kitesurfeur retire la planche de ses pieds. La poignée a été interdite maintenant dans plusieurs compétitions, car elle simplifie certaines figures de Freestyle.




Il existe enfin une troisième catégorie de planche plus rare appelée mutant. C'est une solution intermédiaire entre ces deux styles de planche.


Les pieds du Kitesurfeur sont reliés à la planche par ce que l'on appelle des foot-straps et reposent sur une couche de mousse appelée pad.




Il faut choisir sa planche en fonction de son niveau, de la force du vent et de son poids.

Une planche plus grande, avec davantage de volume, permet de naviguer avec un vent plus léger grâce à sa flottabilité plus importante. On nécessite donc moins de puissance dans le Kite.

Avec un vent fort, on peut naviguer avec une planche plus petite, puisque la flottabilité n’est pas tellement nécessaire vu que le Kite développe une puissance suffisante.


- Le harnais :

Contrairement à la planche à voile, Le harnais est un élément indispensable en kitesurf. En effet, si le Kitesurfeur lâche la barre sans être rattaché à l'aile par un moyen quelconque, l'aile va s'envoler et conséquences : perte du matériel et risque de blesser des personnes qui la recevraient.

Il existe deux types de harnais en kitesurf :

• Ceinture, ou Dorsal : comme son nom l'indique, ce harnais ne passe qu'autour du bassin.


• Culotte : à la manière d'un baudrier d'escalade, celui-ci passe sous les fesses et évite ainsi souvent les maux de dos au rider. On le recommande généralement aux débutants pour cette raison.
Le harnais aide le Kitesurfeur à maintenir l’aile. Ainsi le Kitesurfeur a moins la puissance de l’aile dans les bras.
Le harnais et l’aile sont tenus par un Bout de harnais*.

Voici le harnais de ma sœur, c'est un harnais dorsal:










- Les leachs :

Le Leash de planche relie la planche au rider pour ne pas la perdre.

Le Leach d’aile relie quant à lui l’aile au rider.



- Le gonfleur :

Le gonfleur sert à gonfler le boudin principal et les boudins latéraux des ailes à caisson.




- La combinaison :

Conseillée surtout pour éviter l’hypothermie.

Il existe différents types de combinaisons : humide, semi-étanche, étanche.
Il existe également différentes longueurs : des manches longues, trois-quarts ou courtes, et des jambes longues, trois-quarts ou courtes.
La combinaison doit être bien serrée au corps pour empêcher l’eau de s’infiltrer à l’intérieur.

Ici sur la côte du Littoral, l’hiver favoriser une combinaison de 4/5 mm et pour les autres saisons une combinaison de 2/3mm.





- Le casque :

Il sert avant tout à se protéger.

Il convient de prendre un casque adapté et à sa taille, ni trop grand, ni trop petit et veiller à bien l’attacher à l’aide des sangles sous le menton.




- Le gilet :

Tout comme le casque, le prendre à sa taille pour éviter tout contact avec le casque ce qui pourrait être gênant. Bien l’ajuster et le serrer contre le corps.





- Conseils :

- Le matériel d`occasion est un bon plan pour faire des économies.
- Tester le matériel avant l’achat si possible et se renseigner un maximum.
- Après chaque navigation, le bon Kitesurfeur vous dira de rincer à l’eau douce certains équipements comme la combinaison, le casque, la planche, le gilet ou encore le harnais après chaque navigation, et l’aile tous les 5 navigations.
- Bien plier l’aile et la ranger dans son sac après chaque navigation.
- Mettre les équipements dans un endroit pas trop humide pour éviter des les abimer.

samedi 21 mars 2009

Les conditions nécessaires

- Les conditions météorologiques : Le vent

Les vents venant de Nord/Ouest ou de Nord/Est, c'est-à-dire les vents en bleu sur l’illustration (side shore ; side on ; on shore) sont les meilleurs vents pour la navigation du Kitesurf.



Un vent side est idéal pour débuter.

On-shore : au vent : côte sur laquelle soufflent les vents qui viennent du large.

Side-shore : vent parallèle à la plage.

Side-on : vent diagonal rentrant.

Les vents en rouge (side off ; off shore) sont contre indiqués. En effet, ils pourraient emmener le Kitesurfeur au large.

Off-shore : côte sur laquelle soufflent les vents de terre.

Side-off: vent diagonal sortant.

Un vent idéal est un vent qui souffle aux alentours de 20 nœuds.
Un temps ensoleillé est plus favorable qu’un temps pluvieux.


- Les conditions spatiales :

La pratique du kitesurf exige des sites adaptés, notamment en termes de place, permettant au pratiquant de dérouler ses lignes au sol sans risque pour lui et pour les autres.

Voici ma sœur sur la plage de Petit-fort-Philippe, plage qui correspond aux exigences spatiales :

Code et règles de navigation

Le kitesurf est assimilable à un navire à voile. A ce titre, ses pratiquants doivent strictement appliquer les articles du RIPAM (Règlement International pour Prévenir les Abordages en Mer).

Le RIPAM est disponible sur plusieurs sites Internet notamment sur celui du SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine).

Voici un panneau que vous pourrez retrouver dans les écoles concernant les règles de navigation :

Sécurité

Le kitesurf comporte certains risques à ne pas oublier. Pour cette raison, il faut d`abord apprendre à faire voler un kite de traction (comme le mountainboard), respecter les règles de sécurité et les conditions de vent qui ne sont jamais pareilles, et évidemment connaître les principes de base de maniement d`une aile, pour pouvoir plus tard pratiquer dans l'eau avec une planche.


Pour apprendre tout cela en toute sécurité, un moniteur d'initiation de kitesurf est absolument indispensable. En pratiquant le kitesurf sous la supervision d'un professionnel, les risques diminuent notablement puisque ces professionnels de l'enseignement reçoivent une instruction basée sur la sécurité.


La sécurité consiste à connaître d'abord les types de vents auxquels l'élève sera confronté au moment d`apprendre le Kite, à connaître ensuite très bien l'équipement avec lequel il va pratiquer, les dangers environnants au moment de la pratique (obstacles, etc....), les priorités dans et hors de l'eau, etc....

Voici un panneau de sécurité que vous retrouverez certainement dans les écoles de Kitesurf et qui vous donnent les règles de sécurité de base à connaitre impérativement: